Commotion cérébrale : la comprendre pour mieux agir

Écrit par Mathieu Boileau

Je suis hypnothérapeute, basé à Boulogne-Billancourt. Je vous aide à arrêter le tabac, à perdre du poids ou à vaincre votre stress grâce à l'hypnose.

23 février 2022

Que ce soit en pratiquant le rugby, le football américain, suite à un accident de voiture ou dans n’importe quel autre contexte, il n’est pas impossible de subir un choc au niveau de la tête. Si ceux-ci sont souvent sans conséquences et ne donnent pas plus de symptômes que de simples bosses ou hématomes, certains cas plus graves peuvent causer une commotion cérébrale.

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ? Quels en sont les symptômes et comment la différencier d’un traumatisme crânien ? De même, comment en atténuer les conséquences à long terme ? Voilà quelques éléments de réponse.

Définition de la commotion cérébrale

Suite à une mauvaise chute ou à un choc ayant des répercussions au niveau de la tête, une commotion cérébrale peut survenir. Celle-ci se caractérise par l’impact du cerveau contre les os du crâne, menant à un étourdissement et à la modification de son activité. En raison de ce mouvement de matière cérébrale, un certain nombre de phénomènes se font ressentir, liés entre autres à des perturbations dans l’oxygénation du cerveau. Quelle que soit l'ampleur du choc, il est primordial de consulter un spécialiste ! Celui-ci posera un diagnostic pertinent et vous fera part des démarches à suivre.

Commotion cérébrale ou traumatisme crânien : quelles différences ?

Il arrive que les termes de commotion cérébrale et de traumatisme crânien soient indifféremment employés. Bien qu’ils apparaissent comme des synonymes, la commotion cérébrale fait référence à une forme plus légère de traumatisme crânien. Le TCC, lorsqu’il est modéré ou grave, peut de son côté avoir des conséquences nettement plus importantes, allant entre autres des contusions hémorragiques au coma.

Commotion cérébrale : durée

Si un repos strict est préconisé au moins durant les 48 heures suivant le choc, les symptômes perdurent en moyenne pendant 10 jours à un mois. Dans des cas plus rares, la persistance peut atteindre des mois, voire même des années. Pour éviter ce cas de figure, il est donc fondamental de rester inactif tant physiquement qu’intellectuellement, dans les jours qui suivent le traumatisme. Pour savoir comment agir dans votre cas précis, consultez un spécialiste sans attendre!

Commotion cérébrale : symptômes

Les effets à court terme du choc

Les symptômes de la commotion cérébrale peuvent être de plusieurs ordres :

  • Physiques. Dans ce cadre, les symptômes les plus fréquents consistent en des douleurs au crâne ou au cou, des nausées, une grande fatigue, des troubles de la vision, des bourdonnements d’oreilles, des étourdissements, de l’épilepsie ainsi qu’une sensibilité accrue aussi bien au bruit qu’à la lumière ;
  • Emotionnels. Des troubles tels qu’une grande angoisse, de la dépression, de la tristesse et de la nervosité, sont assez fréquents ;
  • Cognitifs. Suite à une commotion cérébrale, il n’est effectivement pas rare de voir survenir des troubles de la concentration, une forme de désorientation, une difficulté à penser, de l’amnésie, des soucis de mémorisation, des perturbations dans la capacité à prendre des décisions, voire encore des impacts au niveau de la compréhension.

Les insomnies sont elles aussi courantes. Notez qu’au fil du temps, l’évolution normale de vos symptômes devrait consister en leur atténuation.

Les symptômes à long terme de la commotion cérébrale

Si la plupart des symptômes de votre commotion cérébrale ne se feront plus ressentir au-delà d’un mois, certains peuvent toutefois vous perturber sur le plus long terme. En effet, si vous revenez trop vite à vos activités sans avoir pris le temps de vous reposer, ou si vous subissez une nouvelle commotion cérébrale, vous pourrez faire les frais d’effets cumulatifs. En termes de symptômes persistants, notons par exemple les troubles de l’humeur, la fatigue, ainsi que les difficultés à mémoriser ou à réfléchir.

Bien que certaines commotions cérébrales laissent des séquelles à vie, il est toutefois possible de limiter ce risque en prenant bien soin de vous remettre à l’issue de chacune d’elles. En effet, la probabilité de générer un syndrome post-commotionnel ou des maladies neurodégénératives augmente en parallèle du nombre de commotions vécues. Ceci est donc d’autant plus fréquent si vous pratiquez un sport augmentant le risque d’impacts. Le rugby, la boxe ou le football américain en sont quelques exemples. Alors prenez donc soin de vous, pour limiter les atteintes à votre bon fonctionnement cérébral !

L'hypnose suite à une commotion cérébrale

Suite à une commotion cérébrale, il peut être judicieux de recourir à l'hypnose. Cette pratique, misant sur une élévation de l'esprit et un état modifié de conscience, est effectivement puissante dans bien des cadres :

  • Elle vous permettra de prendre de la hauteur face au stress d'un nouveau choc ;
  • C'est un levier efficace pour améliorer vos capacités cognitives ;
  • Elle peut vous aider à stabiliser vos sautes d'humeur ainsi que votre irritabilité ;
  • Son emploi est également fréquent dans le cadre des insomnies et troubles du sommeil ;
  • L'hypnothérapie vous aidera aussi grandement à lutter contre la dépression et la tristesse.

En cas de commotion cérébrale, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé. Celui-ci saura vous renseigner quant à la gravité de votre état et à la prise en charge la plus adaptée à votre cas. De surcroît, l’hypnose peut vous aider à surmonter votre état de stress post-traumatique. Que vous notiez des troubles de la concentration, une perturbation de votre sommeil, une irritabilité croissante ou toute autre modification dans vos interactions sociales, n’hésitez pas à venir me consulter !

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